Autres forme(s) autorisée(s) du nom
SNACI
SNACI - CGT
Syndicat national des agents des contributions indirectes - CGT
DescriptionDates d'existence
1918-1968Présentation
Le droit syndical, reconnu aux salariés du secteur privé dès 1884, n'était initialement pas étendu aux agents publics. Ce n'est qu'en 1903 qu'une association voit le jour sous le nom d’Union générale des agents des contributions indirectes (UGACI). Après la Première Guerre mondiale, elle se transforme en syndicat, prenant le nom de Syndicat national des agents des contributions indirectes (SNACI), et adhère à la Confédération générale du travail (CGT). Il rejoint également la Fédération générale des fonctionnaires.
En 1922, la Fédération des contributions indirectes est fondée, regroupant le SNACI et le Syndicat des receveurs buralistes. Cette même année, une scission au sein de la CGT entraîne des tensions entre révolutionnaires et réformistes, mais le SNACI se maintient neutre, prônant l'unité syndicale. Michel Piquemal, alors secrétaire général du SNACI (1924-1929), multiplie les tentatives pour réconcilier les deux factions, sans parvenir à un résultat.
En 1923, le SNACI met en place une caisse des cours mutuels et acquiert le domaine de Granès (Tarn), destiné aux œuvres médico-sociales, inauguré en 1929. Lors de la montée du Front populaire en 1936, il réaffirme son adhésion à la CGT, avant d'être dissous en 1940 avec le début de la Seconde Guerre mondiale.
Le syndicat reprend ses activités en décembre 1944 et adhère, deux ans plus tard, à l’Union générale des fédérations de fonctionnaires (UGFF). La période d'après-guerre est marquée par des avancées importantes pour les fonctionnaires, notamment l'adoption du premier statut général des fonctionnaires le 19 octobre 1946, ainsi que l'institution des commissions administratives paritaires et la reconnaissance du droit de grève.
Le 19 mars 1951, l’École nationale des impôts est créée. Pendant les années 1950, le SNACI milite activement pour le salaire minimum vital, sa revalorisation, la parité des carrières et la création d’un statut unique pour les différentes catégories de personnel de la Direction générale des impôts (DGI). Ce statut unique des cadres "A" est finalement adopté en 1957.
Dans les années 1960, le syndicat poursuit ses efforts pour des réformes catégorielles. Pendant la guerre d'Algérie, la section des contributions indirectes en Algérie fait dissidence, mais le SNACI, basé à Paris, s'engage contre la guerre, organisant des actions en faveur du cessez-le-feu et de l’autodétermination algérienne. En 1963, à l’occasion de son soixantième anniversaire, le syndicat élargit son champ d’action aux nouveaux services fusionnés de l’administration fiscale et devient le Syndicat national des agents des contributions indirectes et des services fusionnés des impôts.
Le 29 novembre 1968, quatre syndicats (le SNACI, le Syndicat national unifié du cadastre (SNUC), le Syndicat national des agents de l’enregistrement, des domaines, des hypothèques et des services mixtes, et le Syndicat national des agents des contributions directes) signent un protocole de fusion, créant une seule organisation : le Syndicat national des agents de la DGI-CGT (SNADGI-CGT).
Fonctions et activités
Syndicat- Activités syndicales
Activités politiques Consulter les fonds en lien
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Sources de la notice
Relations avec d'autres entités
- Centre d'histoire sociale des mondes contemporains (Paris ; 1966-...)
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