Autres forme(s) autorisée(s) du nom
Barthelidentifiant
ISNI 0000 0000 4491 2627
DescriptionDates d'existence
1906-1989Présentation
Jean Chaintron s’engagea aussitôt dans la résistance armée et devint le commandant Jean François dans le maquis FTP puis FFI, participant aux opérations de Dordogne, Creuse, Haute-Vienne. Chef d’État-major du colonel Guingouin, il prit part à la libération de Limoges le 23 août 1944.
En septembre 1944, il avait été nommé préfet de la Haute-Vienne par le gouvernement du général de Gaulle et il administra le département à la satisfaction quasi générale, acquit prestige et autorité mais, de ce fait, suscita quelque irritation auprès de certains qui obtinrent son éloignement en décembre 1946. L’année suivante, il devint directeur du cabinet ministériel de Maurice Thorez.
Ayant été rayé des cadres préfectoraux par décret lors de l’éviction des ministres communistes en mai 1947, Jean Chaintron reprit ses activités de militant permanent, se consacrant notamment à la propagande et à l’enseignement auprès des écoles de cadres du Parti. Le 7 novembre 1948, il fut élu sénateur de la Seine, il le demeura dix ans.
En 1956, il fut interdit de toute responsabilité dans le parti puis, en 1958, démis du Sénat et blâmé pour avoir réclamé dans les assemblées intérieures la répudiation du stalinisme dénoncé par Khrouchtchev deux années plus tôt, au XXe congrès du PC de l’URSS.
Il se reconvertit alors professionnellement dans un emploi modestement rémunéré de directeur technique du service d’édition de cours et thèses appartenant à l’Association générale des Etudiants en médecine de Paris qu’administrait une équipe de chrétiens progressistes socialisants. En 1962, le 16 février, Jean Chaintron fut définitivement exclu du PCF après six années d’instances et de sanctions pour avoir pris prétexte « du culte de la personnalité pour attaquer la direction du Parti et principalement Maurice Thorez ». Après son exclusion, dès 1962 et pendant douze années. Jean Chaintron consacra ses activités militantes au mouvement « Unir ».
En 1970, il fut, avec Tillon et Sartre, un des initiateurs du nouveau Secours Rouge contre la répression en France et du Comité dit du « 5 Janvier » pour la solidarité avec le mouvement populaire tchécoslovaque victime de l’invasion soviétique.
Jean Chaintron prit sa retraite professionnelle en 1976.
Fonctions et activités
Homme politique- Militant politique
Activités politiques
Activités syndicales
Militantisme
Responsabilités au sein d'une instance institutionelle
Résistance (Seconde Guerre mondiale) Domaine
Domaine disciplinaire : SHS6 Mondes anciens et contemporains.
Sous-domaine disciplinaire : SHS6_1 Histoire.
Thèmes : histoire du travail, histoire des sociétés urbaines et des politiques publiques, histoire sociale des conflits, des guerres et des organisations internationales, histoire des migrations et des sociétés coloniales et postcoloniales, histoire sociale des représentations, histoire des mouvements sociaux, de la militance et de la politisation des mondes populaires.
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Sources de la notice
Relations avec d'autres entités
- Centre d'histoire sociale des mondes contemporains (Paris ; 1966-...)
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