identifiant
ISNI 0000 0003 5832 5185
DescriptionDates d'existence
1882-1961Présentation
Né le 21 juin 1882 à Coti-Chiavari (Corse), fonctionnaire des Postes, télégraphes et téléphones (PTT), militant syndicaliste.
Paul Quilici entra aux PTT le 29 août 1901 et adhéra immédiatement à l’Association générale des agents. Nommé surnuméraire à la ligne de Lyon en septembre 1901, il passa, deux ans plus tard, surnuméraire ambulant, mais, en novembre 1903, il fut mis en disponibilité pour appel sous les drapeaux. Il fut réintégré l’année suivante comme commis ambulant à la gare de Lyon. Militant syndicaliste, il fut, de 1906 à la guerre, délégué des postiers de la gare de Lyon à tous les congrès de l’association.
Membre du Parti socialiste SFIO depuis 1906, Quilici fut candidat aux élections municipales de 1910 dans le XIIe arr. de Paris. En 1912, à Lyon et en 1914, à Amiens, il représenta la fédération socialiste de la Corse aux congrès nationaux du Parti SFIO.
En 1914, il rejoignit sur sa demande le 76e régiment d’infanterie et fut blessé grièvement le 31 août. Il retourna au front le 1er novembre 1915 et fut intoxiqué par les gaz en 1917. Il fut décoré de la croix de guerre.
Dès 1919 il reprit son activité militante dans la section du 14e arrondissement du parti socialiste. En novembre, il fut candidat aux élections municipales dans cet arrondissement, quartier de Montparnasse. Après le congrès de Tours, il suivit la majorité du parti.
En 1927, il avait quitté le parti communiste et était le secrétaire de la fédération de la Seine de l’Union Socialiste-communiste, et membre du Comité central de cette union.
Le 15 avril 1931, Quilici sollicita, avec l’appui de Laval, sa réintégration dans les PTT. Celle-ci lui ayant été refusée, il essaya de rouvrir son atelier.
Secrétaire de la 14e section du Parti d’unité prolétarienne, constituée le 27 janvier 1931, Paul Quilici quitta Paris pour Marseille où il fut candidat en décembre 1934 de l’Union socialiste ouvrière dans le 9e canton. Il n’obtint que 77 voix et se retira pour le communiste Cristos. En mars 1936, Quilici était secrétaire général du comité départemental Front populaire des anciens combattants et président des Croix de bois.
Entre 1934 et 1937, Paul Quilici collabora régulièrement au Midi syndicaliste, journal de l’UD-CGT des Bouches-du-Rhône. Il était également journaliste au Petit Provençal.
Dans sa chronique « Libre opinion d’un militant », il se montra favorable à l’unité syndicale en 1936. Pourtant, deux ans plus tard, devant la mainmise des communistes sur l’UD il fit partie de ceux qui signèrent, le 10 avril 1938, un appel se réclamant des amis de « Syndicats », tendance favorable à l’indépendance syndicale. Il signa ce texte au nom du syndicat des journalistes.
Il avait fait campagne pour le socialiste Fernand Arnaud, lors des élections législatives de 1936, et pour Henri Tasso, le maire de Marseille, aux élections cantonales d’octobre 1937. Au congrès fédéral SFIO d’Arles, en mai 1939, il attaqua violemment Maurice Thorez et la politique du Parti communiste.Fonctions et activités
Fonctionnaire- Activités syndicales
Militant politique
Activités politiques
Responsabilités éditoriales dans des comités éditoriaux Domaine
Domaine disciplinaire : SHS6 Mondes anciens et contemporains.
Sous-domaine disciplinaire : SHS6_1 Histoire.
Thème de recherche : histoire des mouvements sociaux, de la militance et de la politisation des mondes populaires.
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Sources de la notice
Relations avec d'autres entités
- Centre d'histoire sociale des mondes contemporains (Paris ; 1966-...)
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