Recherche générale dans les fonds

Ce fonds résulte de l'activité de Louis Dumont en tant qu'anthropologue. Le lecteur y trouvera essentiellement des dossiers thématiques composés de notes de terrains, notes de lectures, notes manuscrites, contributions scientifiques et coupures de presse. Ces dossiers serviront de matériaux pour la préparation de cours, conférences et la rédaction d'ouvrages. Le fonds est composé d'un important volume de littérature grise (travaux universitaires, tirés-à-part, rapports...) ainsi que d'une correspondance scientifique avec des organismes de recherche et des chercheurs français et étrangers.

Communication libre, sous réserve des dispositions prévues par la loi pour le respect de la vie privée, également définies par le Code du Patrimoine (art. L213-2) pour les archives publiques et conformément aux dispositions du Code de la propriété intellectuelle pour leur exploitation (art. L.122-5).

Ce fonds se compose de dossiers thématiques constitués par Geneviève Bianquis sur ses sujets de recherche et d'enseigenement : notes de lecture, notes biographiques et bibliographiques sur la littérature, le romantisme, la philosophie allemande et autrichienne, et sur l'Allemagne et l'Autriche au début du 20ème siècle. Certains documents sont des notes de préparation de cours ou de publications. On trouve dans le fonds des autographes de personnalités du monde des Lettres et de la philosophie ainsi que des articles et tirés à part.

Fonds collecté en juillet 2016 par l’équipe du service des archives de l’EHESS (Magalie Nié, Naomi Russo, Caroline Fosse), avec l’aide de Yamina Irid et Nicolas Veysset (Centre de recherche historique-CRH de l'EHESS), au domicile de François-André Isambert et de Viviane Isambert-Jamati à Montrouge.

Communication libre, sous réserve des dispositions prévues par la loi pour le respect de la vie privée, également définies par le Code du Patrimoine (art. L213-2) pour les archives publiques et conformément aux dispositions du Code de la propriété intellectuelle pour leur exploitation (art. L.122-5).

Ce fonds concerne principalement les activités et recherches personnelles de Geneviève Guitel et dans une moindre mesure ses relations de travail avec Charles Morazé. Il est constitué surtout de notes manuscrites (notes de lecture, notes de travail, manuscrits), qui sont toujours soigneusement datées. Geneviève Guitel gardait également une copie manuscrite des lettres qu’elle envoyait et ré-annotait ses notes de travail au fil des années.

On y distingue trois grandes parties : sa préparation à l’agrégation et son activité d’enseignante (rédaction d’exercices) ; ses recherches en mathématiques et en histoire des mathématiques, en particulier la préparation et rédaction de son ouvrage sur l’histoire comparée de la numération, qui représente la plus importante sous-partie de ce fonds ; et enfin, sa collaboration au séminaire de recherche de Charles Morazé.

On trouve dans ce fonds des textes d’exposés et de cours de Charles Morazé ainsi qu'une partie de sa correspondance. Il n’est pas sûr si ces documents proviennent à l’origine du fonds Guitel ou des archives personnelles de Charles Morazé.

On y retrouve de la documentation relative à la chimie et la technologie qui ont pu être des centres d’intérêt de Geneviève Guitel, mais sans certitude sur leur rapport avec le reste du fonds.

Communication libre, sous réserve des dispositions prévues par la loi pour le respect de la vie privée, également définies par le Code du Patrimoine (art. L213-2) pour les archives publiques et conformément aux dispositions du Code de la propriété intellectuelle pour leur exploitation (art. L.122-5).

L'intérêt principal du fonds privé Alexandre Koyré réside dans la présence d'abondantes notes de lecture et de travail, de textes de conférences et de cours, de manuscrits inédits, d'extraits annotés d'ouvrages de divers auteurs et de documents relatifs à son cursus universitaire et sa carrière administrative. On y trouvera également des photos et ses cahiers d'étudiant en Allemagne et en France. Ce fonds rassemble en outre des tirés à part d'articles d'Alexandre Koyré, des exemplaires de ses ouvrages réédités ainsi que des comptes rendus de ses ouvrages et articles. Les éléments de correspondance reçue et envoyée sont peu nombreux, datent essentiellement des années 1931-1934 et concernent principalement la publication de Recherches philosophiques, revue dont Alexandre Koyré partagea la direction avec Albert Spaïer. Quelques courriers de scientifiques reconnus sont néanmoins conservés comme par exemple ceux signés Levinas, Aron, Jankélévitch ou encore Lacan.

1) Le fonds s’ouvre sur une série d’archives d’enquête et de recherche. Elles couvrent (et sont classées selon) les grands domaines étudiés par Louis Bergeron : les notables, l’épisode napoléonien, « le monde des entrepreneurs », la banque, l’industrie, la formation de l’espace industriel, l’histoire urbaine, Paris. Elles se présentent sous trois formes principales :

• les fichiers manuels. Une vingtaine compose le fonds, ce qui constitue une collection remarquable par son volume et son contenu. Ces fichiers sont de toute nature : dépouillement d’une source, fichiers de compilation, réalisés parfois sur plusieurs décennies.
• les petits dossiers de travail réunissant sur un sujet, de façon très dense et structurée, notes manuscrites, fiches et documents, et des analyses formant parfois des quasi articles non publiés. Beaucoup de ces textes renvoient également à des séances de séminaire.
• les dossiers d’enquêtes collectives (comprenant tout ou partie de l’organisation de l’enquête et de son exploitation scientifique). Les trois principales sont l’enquête sur les « Grands notables sous l’Empire » à la charnière des années 1960 et 1970 puis, dans la seconde moitié des années 1970, l’ATP 2949 « Capitalisme et urbanisation » dirigée avec Marcel Roncayolo, enfin, au début des années 1980, l’enquête sur les « Les moteurs hydrauliques » organisée conjointement par le CRH et le CILAC. De nombreux commentaires et explications de Louis Bergeron ont en outre accompagné le versement de ces archives. Ils sont reportés dans l’inventaire ci-dessous.

Cette première série d’archives de recherche intègre ensuite une sous-série spécifiquement consacrée à des séminaires et conférences – en plus des textes évoqués ci-dessus – série conservée à part par Louis Bergeron, et maintenue comme telle. L’ensemble se compose à son tour de « petits dossiers » associés à des séances, contenant des notes manuscrites, parfois des articles. Tous les sujets traités émanent des recherches précédentes. Il n’y a pas là de séries complètes mais un éventail de situations couvrant une période allant de 1972 à 2001. De nombreuses séances concernent le séminaire commun avec Marcel Roncayolo, mais aussi des séminaires à l’étranger, en particulier aux Etat-Unis et en Italie. Cette première série d’archives de recherche comprend enfin toute une documentation (extraits d’ouvrages, tirés à part, notes) – et, en particulier, un ensemble de mémoires qui servaient à Louis Bergeron d’outils de travail.
2) Une deuxième série concerne les archives des interventions scientifiques et institutionnelles de Louis Bergeron dans le domaine du patrimoine industriel. Les archives sont classées d’abord par institutions, dont Louis Bergeron fut, selon les cas, un membre, un dirigeant, un cofondateur : le CILAC, TICCIH, ICOMOS, puis la Commission supérieure des Monuments Historiques et l’Ecomusée du Creusot. Il s’agit pour l’essentiel d’archives institutionnelles regroupant documents fondateurs, documents de fonctionnement et archives des grands événements et réalisations scientifiques (études, colloques, expositions, congrès etc.). Une sous-série transversale concerne ensuite les campagnes menées pour le classement des sites industriels : campagne pour le classement dans le réseau des Géoparcs du « Parco geominerario storico ambientale della Sardegna » puis, surtout, campagnes pour le classement au patrimoine mondial de l’UNESCO, des sites de San Leucio, Sesto San Giovanni, du Bassin minier du Nord-Pas de Calais dans la seconde moitié des années 2000, de la Filature de soie de Tomioka. Enfin, est rassemblée ici une vaste collection iconographique (photographies et quelques films vidéos). Un premier ensemble est constitué d’images réalisées ou collectées par Louis Bergeron au fil de ses voyages. Viennent ensuite des sélections et des dossiers.
3) Une troisième série est consacrée aux publications de Louis Bergeron. On y trouve des dossiers d’éditeurs, des manuscrits et tapuscrits, des collections de textes publiés. La série contient en particulier une sélection d’articles, réalisée par Louis Bergeron, concomitamment à la collecte de ses archives. Cinq grand thèmes en constituent le plan : « Ancien Régime, Révolution, Premier Empire : le changement économique et social », « Le monde des entrepreneurs (XVIIIe-XXe siècles) : négociants, industriels, banquiers », « Paris, la ville et ses habitants », « La mémoire de l'industrie », « L'industrialisation de la France ». Un ensemble de comptes rendus publiés dans les Annales puis d’articles consacrés au patrimoine industriel publiés dans l’Encyclopaedia universalis complète cette sélection. La présente série fait écho aux deux précédentes. Chacune contenait déjà des publications ou projets de publications et il convient, le cas échéant, de s’y reporter. L’ensemble des textes présents dans cette troisième série renvoient à son tour aux recherches évoquées dans les deux premières. Conservée à part par Louis Bergeron, la série a été maintenue comme telle. La série se clôt par une collection de recensions des publications de Louis Bergeron puis par un ensemble d’enregistrements audio : cette dernière sous-série, plus courte, concerne des interventions dans des colloques et des émissions radiophoniques.
4) Une quatrième série, de nature administrative, est consacrée au suivi des étudiants, aux enseignements et à la direction de recherche.
5) Le fonds se clôt par une collection – peu volumineuse mais particulièrement riche – de papiers personnels. A des dossiers administratifs et d’autres liés aux distinctions reçues par Louis Bergeron et son épouse, succède un vaste mélange de documents papier et de photographies retraçant le parcours de Louis Bergeron, de ses études à ses dernières publications. À noter la présence d’un exemplaire de l’ouvrage, rare, « L’affaire du Congo, 1905», et une copie du DES de Louis Bergeron consacré à la « question de l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises sous la Monarchie de Juillet ».

Communication libre, sous réserve des dispositions prévues par la loi pour le respect de la vie privée, également définies par le Code du Patrimoine (art. L213-2) pour les archives publiques et conformément aux dispositions du Code de la propriété intellectuelle pour leur exploitation (art. L.122-5).