Imprimer cette page

Hivert, Madeleine (1891-1990)

  • Autres forme(s) autorisée(s) du nom

    Keim, Madeleine
    Ker, Madeleine
  • identifiant

    ISNI 0000 0000 2416 2056

  • Description

  • Dates d'existence

    1891-1990
  • Présentation

    Née le 31 mars 1891 à Firminy (Loire), Madeleine, Pierrette, née Hivert, épousa le 13 août 1912 Louis, Antoine Keim dit Ker.
    Elle s'afflilia au Parti communiste de même que Marie, sœur de son mari. Madeleine Ker dirigea, à partir du 22 février 1921, l’hebdomadaire Bulletin de la presse communiste qui alimentait en information les secrétaires fédéraux.
    Elle collabora à L’Ouvrière. Elle intervint à l’assemblée générale du 1er rayon du Parti tenu à La Plaine-Saint-Denis en avril 1926 et se montra très critique à l’égard de l’organisation du Parti, protestant notamment contre la dictature des membres du Bureau politique et contre les erreurs commises dans la campagne contre la guerre du Maroc et les mots d’ordre de fraternisation, d’où un malaise général. Le 8 septembre 1927, Les Informations sociales publièrent la lettre de démission de Madeleine Ker.
    Dénonçant un parti-prison aux mains d’un appareil corrompu et cynique, le déclin de l’Internationale communiste, réduite à un appendice de l’État soviétique, minée par « un formidable gaspillage d’argent » et les « méthodes de corruption », protestant contre le vote approuvant l’exclusion de Trotsky, Madeleine Ker concluait : « Pour ma part, je m’éloigne de fonctionnaires qui, se sentant l’âme d’un préfet de police, se complaisent à tenir un parti à l’aide de mouchards et de gendarmes..., qui estiment que l’argent suffit à tout pourvu qu’il coule à flots... ».

  • Fonctions et activités

    Instituteur
  • Militant politique
    Journaliste
  • Domaine

    Domaine disciplinaire : SHS6 Mondes anciens et contemporains

    Sous-domaines disciplinaires : SHS6_1 Histoire

  • Consulter les fonds en lien

  • Sources de la notice

  • Relations avec d'autres entités

  • Centre d'histoire sociale des mondes contemporains (Paris ; 1966-...)
  • Le Centre d’histoire sociale des mondes contemporains est collecteur du fonds.

Réalisation : Ligeo Archives