Recherche générale dans les fonds

Ce fonds réunit des documents (compte-rendus de réunions, tracts, bulletins d’information, journaux) qui émanent des syndicats (CGT, CFDT, FO, CGC, CFTC) et du comité d'entreprise d'Air France ainsi que de partis et de mouvements politiques engagés aux côtés des salariés de la compagnie aérienne, entre 1972 et 1986.

Ce fonds comprend des archives qui couvrent toute la biographie et toute la carrière politique d’André Marty. Ceci tient au moment de constitution de ce fonds, qui correspond à la dernière période de la vie de Marty, de 1944 à 1956. Ces archives regroupent donc les documents qui l’ont accompagné dans ses dernières années, et tout particulièrement après 1952, dans un repli qui fut aussi un retour sur soi. Dans ce sens, ces archives renvoient au constant travail de collecte mené par André Marty au fil des différents moments de sa vie. Elles traduisent également un travail de relecture ou de réappropriation de ces périodes.

Les deux premières boîtes du fonds André Marty contiennent des documents personnels mais aussi les cartes d’adhérents à plusieurs organisations comme le Parti communiste français, des associations etc. On y trouve également quelques archives de Raymonde Marty, ainsi que des agendas pour la période 1935-1956.

Les boîtes 3 à 5 renferment des archives ayant trait aux mutines de la mer Noire : documentation, témoignages, papiers concernant la 4ème édition des Heures glorieuses de la mer Noire, mais aussi des archives se référant à l’exclusion d’André Marty de l’Association des anciens de la mer Noire en 1952.

Les boîtes 6 à 7 concernent les activités de responsable local et de dirigeant national du PCF pour la période antérieure à la Seconde Guerre mondiale : résolutions et circulaires du PCF, élections municipales, quelques archives sur L’Humanité, conférences.

Les boîtes 8 à 10 ont trait aux activités en tant qu’élu du XIIIe arrondissement de Paris, notamment les élections municipales de 1929 et de 1935, les élections législatives de 1936 (importante collection d’affiches) et la participation d’André Marty au conseil municipal de Paris.

Les archives concernant la guerre civile espagnole et les Brigades internationales sont conservées dans les boîtes 11 et 12. On y trouve une importante documentation variée datant de cette période mais aussi des documents rassemblés dans un but historique, notamment des témoignages, les relations avec les volontaires d’autres pays. Certaines archives ont également trait à l’Amicale des volontaires de l’Espagne républicaine. Certains de ces documents ont été numérisés et sont accessibles en ligne à partir de l'inventaire, "Papiers personnels", Guerre d'Espagne.

Les boîtes 13 à 17 concernent la période de l’Occupation et la Résistance. Là aussi des documents rassemblés par André Marty sur cette période. On y trouve également des archives témoignant d’un travail biographique sur les fusillés communistes. Une collection de publication (brochures, tracts et journaux clandestins) est également intéressante, de même que des documents relevant des activités du Parti communiste français clandestin. Ces boîtes sont à rapprocher de la boîte 18 dont les documents font référence à la libération de Paris mais aussi à la réorganisation des structures du PCF suite à la guerre.

Les boîtes 19 à 35 témoignent de l’activité d’André Marty en tant que dirigeant du PCF. Parmi diverses thématiques abordées, il convient de souligner notamment les documents se référant au travail idéologique, aux questions d’éducation, à la politique des cadres, à la sécurité et la vigilance, à l’emprisonnement de Jacques Duclos, à la propagande, à la jeunesse, aux questions paysannes et viticoles, à la question coloniale et à la politique internationale mais aussi la relation avec les partis frères. Les boîtes 20 à 25 contiennent des cours donnés dans les écoles centrales de formation du PCF. Enfin, les boîtes 32 à 35 se réfèrent principalement à la fédération de la Seine et aux activités du Parti communiste français dans le XIIIe arrondissement.

Les archives relevant de ses responsabilités de parlementaire communiste se retrouvent dans les boîtes 36 à 40. Parmi divers sujets abordés, les archives qui sont les plus abondantes concernent les débats, projets de loi et interventions d’André Marty autour de la réorganisation de la Société nationale d’études et de construction de moteurs d’aviation.

Les chercheurs s’intéressant à « l’Affaire Marty » pourront consulter les boîtes 41 à 43 qui renferment les archives y ayant trait : documents autour de l’exclusion d’André Marty du PCF, correspondance de militants sur l’affaire, préparation de sa défense, affaire Lavezzi, actions engagées par André Marty contre la presse, notamment la presse communiste et enfin la rédaction de l’ouvrage L’Affaire Marty.

Les boîtes 44 à 47 contiennent les documents ayant trait aux activités d’André Marty hors du Parti, une fois qu’il en a été exclu, notamment ses activités parlementaires en dehors du Parti communiste français, mais également des correspondances politiques, notamment avec les trotskistes Daniel Lafièvre et Pierre Franck, mais aussi avec Renaud Jean.

Les boîtes 48 à 52, mais aussi 53 et 54 témoignent de la volonté d’André Marty de conserver des documents dans un but plus historique, ainsi on retrouve de la documentation sur l’histoire du Parti communiste français ou encore sur l’histoire et les grandes figures du mouvement ouvrier.

L’ensemble de la correspondance, qui pour la grande majorité n’avait pas été inventoriée, se retrouve dans les boîtes 55 à 62.

Enfin, les boîtes 63 à 71 renferment l’ensemble des documents iconographiques du fonds. Dessins, diplômes etc. offerts à André Marty, photographies (personnelles, marine et mer Noire, URSS, importante collection de photographies sur la guerre d’Espagne, activités politiques d’André Marty), plaques de verre (en particulier sur la révolte des vignerons du Midi et sur les évènements de la mer Noire) et enfin deux boîtes de cartes postales triées selon un classement thématique (tourisme, guerre d’Espagne et Brigades internationales, marine, mer Noire, mouvement ouvrier, essentiellement Commune de Paris, URSS, démocraties populaires et partis frères).

Le fonds du député socialiste Albert Paulin comprend trois parties. La première (1-AP) est relative aux activités parlementaires de Paulin, de 1924 à 1939, au sein de la SFIO et du Groupe Parlementaire de Défense Nationale de l’Artisanat. Elle constitue la documentation quantitativement la plus importante du fonds. Les divers dossiers portent surtout sur différentes mesures législatives pour la défense de l’artisanat et rendent compte d’une activité intense à la Commission du Travail dont Paulin a été président. Parmi les nombreuses propositions et projets de loi figurent, notamment, les dossiers concernant le Crédit Artisanal (1927-1934), l’apprentissage artisanal (1925-1932), et des questions de politique sociale (1925-1931).

La deuxième partie (2-AP) a trait à l’activité syndicale de Paulin de 1926 à 1932 au sein de la Confédération Générale de l’Artisanat. D’un point de vue chronologique, l’engagement syndicale de Paulin se déroule presque parallèlement à son engagement politique. Ces dossiers concernent la situation de l’artisanat à Clermont-Ferrand dont il avait été conseiller général, et contiennent également des brochures et des revues produites par la Confédération Générale de l’Artisanat entre 1927 et 1939. Les documents sur l’activité parlementaire témoignent de l’effort de Paulin pour garantir la protection des droits et des conditions économiques des catégories artisanales. Les dossiers concernant le syndicat sont surtout constitués de rapports et de correspondance qui rendent compte, de manière complémentaire, des conditions de l’artisanat français à l’échelle local, ainsi que de l’activité du syndicat des artisans de l’époque.

La troisième partie du fonds, datée de 1922 jusqu'à la mort de Paulin, survenue le 29 septembre 1955 est un recueil de documentation et contient de la presse, des dossiers de presse, des bulletins, des rapports parlementaires et syndicaux et des sources législatives. Dans ces dossiers, une note non datée est vraisemblablement à mettre en relation avec la rédaction d’une brochure publiée par Paulin dans l'immédiat après-guerre dans laquelle il justifie son vote en faveur des pleins pouvoir au Maréchal Pétain, à la Chambre du 10 Juillet 1940. Ce vote marquera la fin de sa carrière politique.

Parmi les documents de cette dernière partie, on trouve également ceux liées aux milieux de la Résistance et de la gauche de l’après-guerre qui peuvent contribuer à la reconstruction d’un parcours biographique qui ne se borne pas uniquement au soutien (temporaire) au régime de Vichy, mais qui témoigne d’un engagement - tout compte fait cohérent - dans le mouvement syndicale et politique de l’entre-deux-guerres.

 Le fond rassemble des documents relatifs à l’activité de Bernadette Cattaneo, féministe et pacifiste, secrétaire générale du Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme (CMF) entre août 1934 et septembre 1939. Il contient des documents relatifs au CMF, des exemplaires du journal français « Femmes dans l’action mondiale » qu’elle a créé et qu’elle dirigera, des journaux créés également sur le même modèle par d’autres comités nationaux (belge, flamand, espagnol, anglais, italien, allemand) ainsi qu’une importante collection de cartes postales reçues et envoyées. Parmi ces dernières, certaines envoyées à sa famille apportent des renseignements sur les grèves des années 1930 en France dont Bernadette Cattanéo participait à l'organisation. Le fonds comprend également des documents concernant l'activité militante de Jean-Baptiste Cattanéo, époux de Bernadette.

Communication libre, sous réserve des dispositions prévues par la loi pour le respect de la vie privée et conformément aux dispositions du Code de la propriété intellectuelle pour leur exploitation (art. L.122-5).

Les documents contenant des données à caractère personnel sont soumis à autorisation.

Le fonds d’archives d’Adéodat Compère-Morel s’étend de 1871 à 1969.

Il comporte des documents en lien avec son activité journalistique, politique et littéraire. Le fonds comprend des documents de travail (notes manuscrites, documents comptables, contrats, publicités…), de la correspondance et de la presse sur l' Encyclopédie socialiste, la Raison socialiste, le Populaire et le Grand dictionnaire socialiste du mouvement politique et économique national et international. Compère-Morel a également constitué un dossier sur Jules Guesde contenant des documents personnels de ce dernier, réunis en vue de la préparation de l’ouvrage Jules Guesde, le socialisme fait homme (Paris, A. Quillet, 1937). Le fonds renferme aussi une autobiographie inédite mais incomplète.

En outre, les archives de Compère-Morel rassemblent une importante correspondance avec de nombreuses personnalités politiques françaises dont Edouard Vaillant, Paul Faure, Pierre Renaudel, Bracke.

Le fonds comporte également de la presse et quelques documents d’intérêt biographique.

Par ailleurs, ce fonds d’archives à la particularité de contenir également des documents que l’historienne Madeleine Rebérioux a collecté sur Compère-Morel pour ses recherches sur le socialisme français.

Ce fonds rassemble des documents témoignant de la vie et de l'activité militante de Jules-Marie Coq, instituteur, syndicaliste, résistant, mutualiste. Il contient quatre récits autobiographiques et deux autres textes inédits sur les origines de la MGEN et sur la Fédération nationale des mutuelles de fonctionnaires et agents de l'Etat. Il contient également des documents à caractère pacifiste de 1939, des documents issus de la Résistance (tracts, brochures, coupures de presse), des tracts et des brochures de propagande pétainiste et des bulletins et des tracts publiés par des syndicats de l'éducation nationale, pendant et après la deuxième guerre mondiale.

Le fonds Gustave Fourment est essentiellement composé de documents en lien avec son activité politique de sénateur socialiste, de conseiller général du Var et de maire de Draguignan. Il contient nombreux discours et allocutions prononcés lors d’évènements politiques. On y trouve également de la presse et quelques brochures.

Le fonds contient par ailleurs un don de documents personnels de Gustave Vergelin.

Les archives couvrent une période s’étendant de 1892 à 1985.

Ce fonds rassemble le manuscrit de l’autobiographie que J. Chaintron a rédigé dans les années 1980 et qui a été publiée en 1993 (Le vent soufflait devant ma porte, Paris, Editions du Seuil), ainsi que des documents qui concernent son activité politique au sein du PCF, jusqu’à son exclusion du parti en 1962, son activité en tant que préfet de la Haute-Vienne de 1944 à 1947 et son engagement dans la dissidence à gauche après 1962.

Ce fonds contient également des documents personnels et de la documentation diverse (brochures, presse, etc.). L’inventaire établi selon un classement thématique et chronologique se compose de 7 parties.

La première (1-JC) regroupe les manuscrits des 18 chapitres, du sommaire, et de l’avant-propos de l’autobiographie de Jean Chaintron ainsi que des documents, sources primaires, annexés à chaque chapitre qui ont été vraisemblablement utilisés lors de la rédaction. Les manuscrits contenus dans ce fonds ne correspondent pas tout à fait à la version de l’autobiographie publiée par les éditions du Seuil. Ainsi, par exemple, le manuscrit du chapitre 4, comprend les chapitres 4 et 5 du livre publié, et les manuscrits des chapitres 16 et 17 présents dans le fonds ont été fondus dans le chapitre final de l’ouvrage.

La deuxième et troisième partie du fonds (2-JC et 3-JC) se réfèrent à l’activité de Chaintron au sein du PCF jusqu’à son exclusion en 1962, à son activité de préfet de la Haute-Vienne entre 1944 et 1947 et à ses engagements politiques après 1962. La documentation liée au PCF, plus riche quantitativement, s’étale de l’entre-deux-guerres jusqu’à la moitié des années 1950 : il s’agit pour la plupart de discours, notes, rapports et correspondances de Chaintron, ou bien d’articles et de documentation. Son activité politique en dehors du PCF, des années 1960 aux années 1980, se compose d’entretiens, d’invitations et de témoignages de rencontres politiques ainsi que de numéros des revues Le Débat Communiste (1962-1965) et Unir (1969-1974), où Chaintron, membre de leurs comités éditoriaux a publié plusieurs articles.

Les parties 4-JC, 5-JC et 6-JC contiennent des dossiers personnels.

La partie 4-JC regroupe la correspondance entre 1979 et 1983 de Chaintron avec des chercheurs, des historiens et des journalistes qui contient des informations biographiques et historiques.

La partie 5-JC concerne la correspondance et d’autres documents personnels de Chaintron ainsi que l’activité professionnelle de Chaintron à l’imprimerie Copedith, suite à son exclusion du parti communiste.

Enfin, les deux dernières parties (6-JC et 7-JC) rassemblent des journaux, des hebdomadaires et des coupures de presse datés de la Résistance aux années 1980, ainsi qu’un ensemble de brochures datées de 1919 à1983, éditées pour la plupart par le PCF.

Le fonds rassemble les papiers de Jacques Grangé, membre du Parti communiste français. Il donne un accès privilégié à la vie du parti et à l’activité d’un militant de 1966, date à laquelle Jacques Grangé adhère au PCF, à 1991, date à laquelle il rompt avec le parti et se tourne vers de nouveaux horizons politiques. Le fonds est principalement composé de dossiers de réunions, dossiers de travail et dossiers documentaires en lien avec l’activité des instances et groupes de travail du PCF auxquels Jacques Grangé était associé.