Recherche générale dans les fonds

Michèle Thirion a mené une recherche onomastique d’une grande valeur, en compilant les différents noms propres égyptiens formés sur des noms divins ou des noms de localités (« anthroponymes théophores et topophores »), qu’elle a organisés sous forme de fiches. Ce travail lui avait été confié par Jean Yoyotte à partir de 1968, et il n’a cessé d’être augmenté au fil du temps.

• EPHE CWG THI 1 à 37 : Cette série comprend des fiches onomastiques organisées par ordre alphabétique, couvrant divers noms et épithètes égyptiens, allant de "ahty" à "stt" et incluant des noms théophores et non théophores. Les fiches sont conservées dans des boîtes métalliques, chacune contenant environ 0,12 ml de matériel.
• EPHE CWG THI 37 : Manuscrit intitulé Die Ägyptischen Personennamen, composé de trois volumes annotés, traitant des noms de personnes dans l'Égypte ancienne.

Ces documents offrent une ressource précieuse pour la recherche en égyptologie, particulièrement pour l'étude des noms et des épithètes dans les textes et inscriptions égyptiennes. Ces fiches ont permis à cette chercheuse de publier de nombreux articles entre 1979 et 2005, pour réviser voire augmenter la monographie de référence sur l’onomastique égyptienne, celle de Hermann Ranke, Die ägyptischen Personennamen.

Le fonds d'archives de l'Institut européen en sciences des religions couvre une vaste période allant de 2002 à 2015 et se compose de divers documents liés à la gestion et au fonctionnement de l'Institut d'Études sur les Religions (IESR). Il est structuré en plusieurs catégories principales reflétant les différentes dimensions de l'organisation.
Les archives incluent des documents relatifs à la gestion interne de l'IESR, tels que les règlements et statuts, ainsi que les contrats quadriennaux avec l'EPHE. Les instances de décision sont bien représentées avec des documents de préparation et des comptes rendus des conseils d'administration et de direction. Les documents de budget et de gestion des ressources humaines fournissent des informations détaillées sur les finances et les personnels de l'Institut.
Le fonds aborde aussi la gestion des locaux et des événements scientifiques, ainsi que les projets de formation et de recherche, y compris la préparation de publications et d'enquêtes. La gestion de la bibliothèque virtuelle et les documents relatifs à la mise en place du site internet de l'IESR montrent également l'engagement de l'Institut dans la diffusion du savoir.

Communication libre, sous réserve des dispositions prévues par la loi pour le respect de la vie privée et conformément aux dispositions du Code de la propriété intellectuelle pour leur exploitation (art. L.122-5).

A l’exception des articles EPHE IESR IESR 13, 16 et 48 qui sont soumis à un délai de communicabilité de 50 ans applicable en vertu du Code du patrimoine à l’ensemble des dossiers du fait de la présence possible d’informations mettant en cause la vie privée ou un jugement de valeur, ou encore faisant apparaître le comportement d’une personne dans des conditions susceptibles de lui porter préjudice (Code du patrimoine, art. L213-2, 3°).

Représentant une fraction de la documentation produite et rassemblée de son vivant par Jacques André (1910-1994), les papiers reçus par l'EPHE concernent principalement la fin de sa carrière. Ils éclairent les recherches et publications qu'il effectua durant sa retraite, laquelle fut remarquablement féconde. Ses dossiers témoignent du travail, long et patient, de documentation et d'analyse préalable à l'édition, au tournant des années 1980, de quatre des nombreux Budé que Jacques André compte à son actif. Outre de la documentation annotée, des références bibliographiques, des cahiers et notes de travail, ces dossiers contiennent des reproductions de manuscrits en provenance de diverses bibliothèques européennes, que le philologue exploita pour ses travaux. En outre, le fonds renferme les versions provisoires ou définitives de plusieurs publications de Jacques André : ses additions et corrections à la 4e édition du Dictionnaire étymologique de la langue latine d'Alfred Ernout, et les textes de contributions et d'articles qu'il composa à la toute fin de sa carrière dans les années 1990. On y trouve également une série complète des comptes rendus de Jacques André, un important dossier sur ses relations avec les éditeurs, ainsi que les réactions et remerciements de ses collègues et correspondants suite à l'envoi d'ouvrages. Un dernier pan du fonds, plus réduit, est constitué de quelques documents de nature diverse, extraits des ouvrages de la bibliothèque personnelle de Jacques André où ils se trouvaient insérés.

Communication libre, sous réserve des dispositions prévues par la loi pour le respect de la vie privée, également définies par le Code du Patrimoine (art. L213-2) pour les archives publiques et conformément aux dispositions du Code de la propriété intellectuelle pour leur exploitation (art. L.122-5).

Mayer Lambert (1863-1930), rabbin et orientaliste français, est reconnu pour ses travaux sur l'hébreu, le syriaque, l'araméen, et la grammaire comparée des langues sémitiques. Parmi ses projets, il avait entrepris la préparation d’un dictionnaire sudarabique, un travail centré sur les langues anciennes de l’Arabie du Sud, comme le sabéen et le qatabanique. À son décès en 1930, ce projet est resté inachevé. Toutefois, ses fiches cartonnées préparatoires ont été utilisées par d’autres chercheurs, qui ont poursuivi et finalisé ce travail à partir de ses recherches.

Ces fiches offrent un aperçu de l’avancement de son étude et de son héritage dans les études sémitiques. La méthode de classement des fiches dans la boîte est restée identique, ce qui témoigne également de leur réflexion sur le dictionnaire, puisque les fiches sont conservées de droite à gauche.

Les archives conservées comprennent des notes et des dossiers de travail relatifs aux recherches philologiques d’Ernest Henry-Lévy, principalement axées sur le vocabulaire judéo-allemand d’Alsace, ainsi que sur le judéo-espagnol et le judéo-provençal.

Ce fonds comporte des photographies collectées à la photothèque du Centre d’études sur les religions et traditions populaires au Japon, majoritairement rassemblées par Hatmut Rotermund. Elles ont été produites et collectées par plusieurs chercheurs de l’EPHE : Rolf Alfred Stein (1911-1999), Michel Soymié (1924-2002), Frank Bernard (1927-1996), Louis Frédéric (1923-1996). Ainsi que plusieurs membres et chercheurs de l’École française d'Extrême-Orient (EFEO), dont Anna Seidel (1938-1991), sinologue allemande considérée comme une autorité dans l'étude du taoïsme et qui a vécu 22 années à l’Institut du Hobogirin de l’École française d’Extrême-Orient de Kyoto, et de Yoshitoyo Yoshioka, l’une des grandes figures des études du bouddhisme et du taoïsme.

D’autres sont des photographies produites par des photographes, écrivain et journaliste, notamment l’écrivain Théo Lesoualc'h (1930-2008) et du photographe et photojournaliste suisse, Werner Bischof (1916-1954), l’un des premiers photographes de l'agence Magnum qui a voyagé au Japon dans les années 1950.

Les photographies documentent des lieux de cultes, des cérémonies religieuses du Japon, des festivals ainsi que l'ensemble des traditions, usages, coutumes, fêtes, chants, costumes, instruments, meubles et décors familiers de la vie populaire.

Les archives du Centre de documentation et d'étude du taoïsme couvrent son activité depuis sa création en 1966 jusqu'aux années 2000. Elles incluent cependant plusieurs documents antérieurs à la création du Centre, issus des archives des membres du Centre, et concernent principalement des dossiers de candidature, de commissions et de réunions de la section « Civilisation non-classique ».

Le fonds est divisé en plusieurs parties. La première concerne la gestion et le fonctionnement du Centre. On y trouve des documents relatifs à la gestion administrative, incluant des documents statutaires et budgétaires, de la correspondance, ainsi que des questionnaires d'une enquête menée en 1991 auprès de chercheurs d'UMR sur les conditions de travail et de recherche en orientalisme.

Une autre section regroupe les archives du « projet Tao-Tsang ». Ce projet de publication a notamment abouti à l’« Index du Yunji Qiqian ». Les documents de cette partie incluent des fiches manuscrites transférées de Taïwan dans les années 1970, des versions préparatoires et annotées des publications, ainsi que des documents liés à la création d'une base de données informatisée sur l'histoire du taoïsme.

Les archives comprennent également des documents relatifs à des manifestations scientifiques. Cette partie contient les archives de trois colloques internationaux sur le taoïsme, organisés entre les années 1970 et 1985. On y trouve des actes, des résumés, des programmes, et des enregistrements VHS des communications.

Le fonds conserve aussi les archives des trois premiers numéros de la revue Sanjiao Wenxian - Matériaux pour l'étude de la religion chinoise. Enfin, la documentation diversifiée comprend des fiches sur les inscriptions chinoises, des bibliographies, et des fiches sur le lexique chinois, offrant un aperçu des méthodes de recherche et de collecte d'informations utilisées par les membres du Centre.

Les archives Daniel Pézeril regroupent des documents reflétant à la fois sa vie spirituelle et ses activités littéraires. Elles contiennent des notes de travail des homélies des publications dans les médias et des conférences du père Pézeril ainsi que des dossiers thématiques préparés par lui. Le fonds comprend également une importante collection de documents relatifs à son amitié avec Georges Bernanos avec des études des critiques littéraires et de la correspondance échangée avec Bernanos et Albert Béguin. Ce fonds témoigne de l'engagement spirituel et intellectuel de Daniel Pézeril à travers ses multiples activités pastorales et ses relations avec les intellectuels de son temps.

Communication libre, sous réserve des dispositions prévues par la loi pour le respect de la vie privée, également définies par le Code du Patrimoine (art. L213-2) et conformément aux dispositions du Code de la propriété intellectuelle pour leur exploitation (art. L.122-5).

Les archives de la Société Ernest Renan proviennent de la Ve section de l’ Ecole pratique des hautes études (EPHE). Elles concernent la période comprise entre 1984 et 1996. Elles sont constituées de convocations aux assemblées générales, de correspondance, de fiches nominatives, de publications et de pièces comptables de la société.

Communication libre, sous réserve des dispositions prévues par la loi pour le respect de la vie privée, également définies par le Code du Patrimoine (art. L213-2) pour les archives publiques et conformément aux dispositions du Code de la propriété intellectuelle pour leur exploitation (art. L.122-5).